"Ça me rend malade de ne pas entourer mes parents en fin de vie", le cri du cœur d'une Biterroise - Le Midi Libre
Les parents de Martine sont résidents d’un Ehpad biterrois, soumis à des mesures sanitaires strictes. Un crève-cœur pour cette femme qui tient à décrire une situation difficile.
Martine (*) ne comprend pas pourquoi le sujet ne transpire pas davantage dans les médias. C’est pour cela qu’elle tient à témoigner, explique-elle, entre tristesse et colère.
Ses parents, 92 et 97 ans, sont depuis 3 ans résidents d’un Ehpad biterrois qu’elle ne souhaite pas stigmatiser et dont elle taira donc le nom. Depuis le 22 août, ils sont soumis, comme la centaine d’autres pensionnaires de cette structure, aux conditions imposées par les autorités, soit l’ARS (Agence régionale de la santé), dans le cadre de la crise sanitaire. Une somme de mesures qui impactent leur quotidien.
"C’est très dur, psychologiquement"
"Je n’ai rien contre les Ehpad, ils obéissent aux directives mais on ne dit pas ce qui s’y passe, on ne dit pas ce que vivent nos aînés. C’est très dur, psychologiquement et moralement pour nous, pour eux. On ne peut pas leur rendre visite comme bon nous semble. Et ils sont complètement emprisonnés."
Désormais, les sorties sont en effet prohibées (en dehors de motifs médicaux) et les visites sont grandement limitées, sur rendez-vous au moins une dizaine de jours à l’avance, pour un créneau d’une demi-heure. "On ne peut plus rentrer dans les chambres ; pour les vêtements, on ne peut pas refaire un ourlet, remettre un bouton ; on ne peut pas changer une taie d’oreiller.
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