Île de Ré : par militantisme, Loïc Résibois a fait le choix de mourir en France - Sud Ouest
Annoncé sur X (ex-Twitter) par l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD), le décès de l’ancien policier d’Amiens, atteint par la maladie de Charcot diagnostiquée il y a deux ans, a ému bien au-delà de la communauté des militants du suicide assisté. Ses derniers mots, postés la veille sur son compte Instagram, depuis son lit médicalisé à l’aide d’un ordinateur équipé d’un lecteur oculaire, ont été largement relayés par les médias nationaux et sur les réseaux sociaux.
Ce Picard, âgé de 47 ans, qui avait confié son souhait de « ne pas vivre au-delà du mois de septembre » après la dégradation de son état de santé, révélait avoir entamé une sédation « profonde et continue », autorisée depuis 2016 par la loi Claeys-Leonetti.
« Vous vous doutez que j’aurais préféré une fin plus rapide mais j’ai choisi, notamment par militantisme, de mourir en France, dans l’endroit qui m’est le plus cher, l’île de Ré. »
Loïc est décédé il y a quelques minutes.
— Jonathan Denis (@JonathanDenis) September 24, 2024
Je pense fort à son épouse, si forte Caroline et à toute sa famille.
Merci Loïc de ce courage, de cette leçon. Merci pour tout ce que tu as fait. Nous te t’oublierons jamais et nous continuerons ce combat pour toi. https://t.co/Em0FBGaujI
Loïc est décédé... 💔
— Mourir dans la Dignité (@ADMDFRANCE) September 24, 2024
Nous pensons fort à son épouse, si forte Caroline et à toute sa famille. Merci Loïc de ce courage, de cette leçon. Merci pour tout ce que tu as fait. Nous te t’oublierons jamais et nous continuerons ce combat pour toi.#Liberté #FindeVie pic.twitter.com/6jBEsfL0jK