La femme de 87 ans qui avait mis fin aux jours de son mari inculpée d’homicide - L'Avenir de l'Artois
Pour sa défense, elle avait plaidé le suicide assisté. Notion qui n’existe pas dans le droit français.
Samedi 1er août, les services de police intervenaient à Tilloy-lès-Mofflaines, près d’Arras, sur réquisition de la famille et de l’infirmière chargée du suivi d’un homme de 89 ans. L’épouse de ce dernier, âgée de 87 ans, reconnaissait avoir mis fin aux jours de son mari, atteint d’un cancer en phase terminale, à l’aide d’un revolver de calibre 36 avant de tenter, à son tour, de mettre fin à ses jours.
Hospitalisée dans un premier temps, l’octogénaire a été placée en garde à vue à l’issue de son hospitalisation mardi 4 août. Entendue par la brigade de recherche d’Arras, elle a, d’après le parquet de Béthune, compétent en matière criminelle, reconnu les faits qui lui étaient reprochés.
Le parquet de Béthune a choisi d’ouvrir une information judiciaire des chefs d’homicide volontaire par conjoint. L’octogénaire a été libérée sous contrôle judiciaire. Elle a obligation de fixer sa résidence, de répondre aux convocations et d’être suivie psychologiquement.