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La relation patient-médecin au coeur d’une campagne dans l’Aisne - L'Union Ardenais

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Communiqué
19 avril 2019
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Les défenseurs du droit à mourir dignement demandent un plus grand respect de la liberté de choix du malade. Ils lancent un appel à témoignages sur la relation patient-médecin.

Le droit à mourir, précisé dans la loi du 2 février 2016 prévoit la possibilité pour les patients de rédiger des directives dites « anticipées ». Ces consignes doivent être consultées par les médecins. D’où l’importance de la relation entre le soignant et le patient. Pour autant, la situation n’est pas satisfaisante. Martine Viet, déléguée axonaise de l’association pour le droit de mourir dans la dignité nous explique pourquoi.

Quel est l’état des lieux aujourd’hui par rapport au combat que vous menez ?

Chacun a le droit de rédiger des directives au sujet de sa fin de vie. Ces consignes sont remises à une personne de confiance qui peut être le médecin. Aujourd’hui la loi de 2016 accorde des droits aux patients mais nous militons pour que l’on aille plus loin.

“Si la relation patient médecin n’est pas optimale, cela peut entraîner des dérives”

En quoi les dispositions actuelles restreignent encore cette liberté que vous appelez de vos vœux ?

À partir du moment où une personne est atteinte d’une maladie incurable, elle doit pouvoir avoir le choix de sa fin de vie. Or la loi dit que l’avis du médecin prévaut, très curieusement en cas… « d’urgence vitale » ou quand « les directives anticipées sont manifestement inappropriées ». Le choix du patient doit être respecté ! Qu’il s’agisse de soins palliatifs ou d’accompagnement actif vers la fin de vie. Étant précisé d’ailleurs qu’en raison d’un manque de moyens, seulement 20 % des gens qui s’expriment en faveur des soins palliatifs peuvent en bénéficier réellement.

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