Royaume-Uni : un projet de loi sur l'aide médicale à mourir sera présenté à la Chambre des Lords - BFMTV
Il y aura bel et bien une loi sur la fin de vie au Royaume-Uni. Le Premier ministre britannique Keir Starmer, récemment nommé à la suite du raz-de-marée travailliste aux élections générales qui se sont tenues au début du mois, avait rappelé à la presse britannique qu'il respecterait cet engagement qu’il avait pris pendant la campagne. Chose promise, chose due.
Le projet de loi d'initiative parlementaire sur le suicide assisté a été déposé à la chambre des Lords ce vendredi 26 juillet. C'est le travailliste Charlie Falconer, lord chancelier dans le gouvernement de Tony Blair, qui en est l'instigateur.
"Aujourd'hui, j'ai présenté aux Lords un projet de loi visant à aider les adultes en phase terminale à mettre fin à leur vie, sous réserve de garanties (...) Il s'agit d'une réforme dont le temps est venu", a-t-il annoncé sur X (ex-Twitter).
Today I introduced into the Lords a Bill To Assist Adults Who Are Terminally Ill To End Their Lives, Subject To Safeguards. I hope a similar Bill will come through the Commons’ Private Members Bill process after their ballot on the 5/9/24. This is a reform whose time has come.
— Charlie Falconer (@LordCFalconer) July 26, 2024
Un projet de loi sur la #FindeVie a été déposé au Parlement britannique vendredi 26 juillet. Le nouveau Premier ministre travailliste, @Keir_Starmer, en avait fait une promesse de campagne.
— Jonathan Denis (@JonathanDenis) July 29, 2024
Nous attendons en France que le projet de loi revienne… https://t.co/SAJc8zc0qx
Phase terminale uniquement
Ce texte vise à autoriser l'aide à mourir pour les adultes en phase terminale. Il précise qu'il faut être "mentalement compétent" pour bénéficier d'une aide à la mort et d'un accès à des soins de fin de vie de qualité. L'individu devra répondre à des critères d'éligibilité stricts, être évalué par deux médecins indépendants. Et être en capacité de s'auto-administrer le médicament si sa demande est approuvée.
Certains militants ont reproché au projet de loi de limiter l'aide à la mort aux patients en phase terminale, au lieu d'étendre cette possibilité aux personnes atteintes de maladies incurables telles que la sclérose en plaques par exemple.