"Avec l'ADMD, je suis favorable au droit de mourir dans la dignité."
Je sais aujourd’hui que la loi actuelle sur la fin de vie n’est pas suffisante. Elle ignore certaines maladies, comme les maladies neurodégénératives. Elle ignore aussi certaines demandes, comme celles de devancer l’appel lorsqu’il n’y a plus rien à faire, quand le pronostic vital est engagé.
La fin de vie, c’est le moment difficile mais aussi si rempli d’amour où l’on peut partager des secrets, où la séparation se prépare, où les adieux se disent. Ce moment ne peut se dérouler que dans le respect de celui qui va partir, dans la compréhension et le respect de sa volonté, même si cette volonté est d’abréger sa vie car l’agonie devient trop pesante.
La France, comme d’autres pays, doit enfin avoir une loi de liberté qui permette a chacun de décider pour lui-même le moment et la manière de partir.
C’est triste, la mort de ceux que l’on aime. Mais il faut s’y résoudre et leur permettre de vivre ce moment en harmonie avec eux-mêmes et ne pas leur infliger des souffrances inutiles.
Avec l’ADMD, je suis favorable au droit de mourir dans la dignité.
Cyril Féraud