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Fin de vie : légalisation de l’euthanasie. A Vannes, ils veulent se faire entendre - Actu.fr

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Publié le
11 septembre 2019
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L’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD) organise, samedi 14 septembre au Palais des Arts et des Congrès de Vannes (place de Bretagne) sa 39e assemblée générale.

Temps fort de la mobilisation de l’ADMD, la manifestation va permettre aux militants venus de toutes les délégations départementales de se réunir, avec les parlementaires du département, ainsi que les associations œuvrant, dans le champ de la laïcité, pour une fin de vie dans la dignité. 

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Sera également là Jean-Louis Touraine, député (LaRem) du Rhône, co-rapporteur de la commission spéciale chargé d’examiner le projet de loi relatif à la bioéthique et président du groupe d’études sur la fin de vie.
Tous ces participants échangeront sur les stratégies à déployer en vue… « de légaliser enfin l’euthanasie pour les personnes se retrouvant en situation de fin de vie ».

« On ne peut pas ingnorer 96 % des Français !

Pour Jean-Luc Romero-Michel, président de l’ADMD, « l’occasion sera donnée à nos 72 000 militants de rendre nos positions plus audibles auprès du Gouvernement et des parlementaires, alors que le projet de loi relative à la bioéthique, en cours d’examen à l’Assemblée nationale, ignore l’avis de 96% de Français en faveur de la légalisation de l’euthanasie ».

Il apparaît aujourd’hui évident que les Français sont prêts pour légaliser l’euthanasie pour les personnes en fin de vie. Il convient de respecter l’opinion des Français. L’ignorer serait un déni de démocratie ! »

Et de poursuivre : « Cette assemblée générale sera aussi l’occasion de rappeler au législateur, l’urgence de rendre les directives anticipées réellement opposables et contraignantes. Aujourd’hui, la loi ne formule que trop vaguement les conditions dans lesquelles les médecins peuvent refuser de prendre en compte des directives anticipées. Il y a urgence à légiférer : nous ne pouvons laisser le risque aux Français de voir leurs directives anticipées rejetées au bon vouloir des médecins sans qu’il y ait de critères clairs, précis et objectifs ».

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« On meurt mal en France »

Les militants de l’ADMD auront par ailleurs l’occasion de rappeler « combien il est important d’éviter que de nouveaux drames ne se produisent, tel qu’a pu le démontrer l’affaire Vincent Lambert.

Il est important de donner la priorité à certains membres de la famille par rapport à d’autres. Cela éviterait de longues procédures judiciaires et que des familles implosent du simple fait que les le Gouvernement ne veut pas voir la réalité en face ».

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