87% des Français jugent qu'il est urgent que l'Assemblée nationale débatte des questions de fin de vie
A la veille de la discussion de la proposition de loi sur l’aide active à mourir,
les Français jugent qu’il est urgent (87%) que l’Assemblée nationale débatte des questions de fin de vie,
rappellent leur attachement à la légalisation de l’euthanasie (93%) et du suicide assisté (89%)
et déclarent vouloir renoncer à voter pour un candidat à la présidentielle (50%) ou aux législatives (58%) qui s’y serait opposé
Sondage Ifop – Avril 2021
Dans un sondage réalisé du 6 au 7 avril 2021 par l’Ifop, les Français se déclarent une nouvelle fois très attachés à la légalisation de l’aide active à mourir :
• 93% sont favorables à la légalisation de l’euthanasie et 89% à la légalisation du suicide assisté.
• 69% des Français considèrent que la loi actuelle (Claeys-Leonetti de février 2016) doit être fortement modifiée ou abrogée.
• 87% des Français pensent qu’il est urgent que l’Assemblée nationale débatte des questions de fin de vie.
• 83% des Français pensent que l’Assemblée nationale a vocation à porter les questions liées à la fin de vie, à travers un texte de loi.
• 50% des Français déclarent que, dans le cas de l’élection présidentielle de 2022, ils seraient prêts à renoncer à voter en faveur d’un candidat proche de leur sensibilité politique mais qui, sur les questions liées à la fin de vie, se déclarerait opposé à la légalisation de l’euthanasie.
• 58% des Français déclarent que, si son député était amené à se prononcer contre le vote d’une nouvelle loi sur la fin de vie, légalisant dans certains cas l’euthanasie et le suicide médicalement assisté, ils seraient prêts à renoncer à voter en sa faveur aux prochaines élections législatives.