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« En cas d’accident grave et sans directives anticipées, vous êtes à la merci d’autrui »

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Publié le
20 juillet 2022
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Sans la rédaction de directives anticipées et/ou la nomination d’une personne de confiance, une personne adulte qui ne peut plus communiquer et qui est confrontée à une situation médicale grave, accepte qu’un tiers puisse décider à sa place, explique Vincent Lautard, rédacteur de cet article. Cet infirmier et juriste en droit de la santé, auteur d’un chapitre sur l’affaire Vincent Lambert dans l’ouvrage «  Mourir au XXIe siècle », (éditions Doin), partage son point de vue et invite les soignants à parler des directives anticipées à leurs patients.

En France, actuellement, environ 1500 personnes en État végétatif chronique (EVC) ou en État pauci-relationnel (EPR) sont hospitalisées dans des unités spécifiques. Ces hospitalisations font souvent suite à un traumatisme crânien grave (accident de la route…) ou encore à un accident vasculaire cérébral.

Selon la circulaire du 3 mai 2002 relative à la création d'unités de soins dédiées à ces patients, « l’état végétatif est caractérisé par des cycles veille-sommeil avec ouverture des yeux, ventilation spontanée et absence de vie relationnelle.

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