Fin de vie. "J'ai montré la carte de l'ADMD de mon mari..."

J'ai le regret de vous annoncer le décès de mon mari survenu le 29 juillet 2016, si vous le souhaitez je me permets de vous contacter pour vous dire les circonstances de son admission. Il est grave de porter des accusations, cependant mon mari n'a pas été soigné en urgence comme exigeait son état en raison du sous-effectif des hôpitaux.
Il a été opéré à 1 heure du matin, le 19 juillet, ayant été admis en urgence en fin de matinée le 18 juillet.
Le bloc opératoire avait été occupé sur un cas difficile toute la journée. Ma présence à ses côtés à l’hôpital a évité qu'il ne soit opéré que dans la journée du 19 juillet...
Il a été opéré pour un infarctus de la jambe droite, œdème de la jambe, découpe latérale des deux côtés du mollet. Il a énormément souffert pendant son séjour de deux jours.
Le 27 juillet, on nous proposait l'hospitalisation à domicile avec pour soins, la cicatrisation par pression négative VAC...
Il a été admis en unité de réanimation de chirurgie cardio-vasculaire dans la nuit du 27 au 28 juillet en état de choc septique, l'équipe de réanimation m'a informée de la gravité de son état ; projet d'amputation de la jambe, caillot inopérable dans le cœur, œdème du poumon, et des difficultés de poursuivre une thérapie...
J'ai insisté pour qu'il ne souffre pas et j'ai montré la carte de l'ADMD de mon mari. Il a alors été décidé de ne pas faire d'acharnement thérapeutique.
Reconnaissante pour l'assistance que votre association a pu apporter à mon mari, je vous prie de croire en mes sentiments les meilleurs.

Marie-Thérèse CH
Versailles